《Le héros pas comme les autres [French]》Chapitre 12 ceux qui vienne du ciel

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Ciel du royaume de Narlux

26eme passage 2 Eteyar 1600

26 mai 1972

Le continent de Lirgo baigne dans une paix toute relative, les nations humaines se querellant entre elles pour des intérêts tous plus futiles les uns que les autres, restant dans leur barbarie et leur primitivité totale. C'est ce qu'écrivait Hocerhu dans sa cabine alors qu'il commençait à survoler une île sous le nom d'Iwux peuplée par des nains. "Que ces peuples reste pathétique." Se disait-il alors qu'il se faisait surprendre par le son de quelqu'un qui frappait contre la porte en métal.

De l'autre côté de la porte se trouvait un autre elfe noir, celui-ci portait une tenue militaire si caractéristique et semblait vouloir demander quelque chose.

Hocerhu regarda le soldat de haut en bas avant de soupirer. "Que voulez-vous ?" Demanda-t-il tout en sachant la raison exacte de la venue du soldat. "Le capitaine souhaite vous avoir à sa table." Informa le soldat.

Hocerhu fixa le soldat attentivement. "Je m'en doutais." Marmonna-t-il avant de répondre au soldat. "S'il insiste tant, dites-lui que je serai présent tôt ou tard, il faut bien lui faire ce rapport." Répondit-il avec très peu d'intérêt dans sa voix avant de refermer la porte sur le soldat.

Se retrouvant à nouveau seule dans sa cabine, Hocerhu s'approcha du hublot pour regarder à travers. Tout ce qu'il pouvait voir était un nuage éclairé par la faible lumière de la lune, avec en contrebas la terre ferme plongée dans l'obscurité la plus totale. Sortant son regard de cette vue sans intérêt, Hocerhu fit demi-tour avant de se préparer pour dîner avec le capitaine.

Hocerhu se trouvait désormais dans le quartier des officiers, juste devant la porte de la cantine. Il prit une grande inspiration avant d'ouvrir la porte. Au loin, le capitaine était assis à une table et remarqua l'arrivée de l'homme. Aussitôt, le capitaine se leva pour le saluer. "Asseyez-vous, Hocerhu. Nous avons beaucoup à discuter ce soir ." Dit le capitaine avant de se rasseoir.

Le capitaine était entouré d'un petit nombre de gradés qui discutaient entre eux. Hocerhu s'avança finalement pour s'asseoir à leur table et commencer le dîner. Le moment redouté par Hocerhu se produisit lorsque le capitaine posa sa fourchette près de son assiette avant de commencer à parler. "Le traité va être officialisé d'ici la semaine prochaine. Avez-vous saboté votre laboratoire comme l'a exigé le roi ?" Demanda directement le capitaine sans un seul scrupule.

Hocerhu resta silencieux pendant quelques instants, rassemblant ses pensées. "Quel horrible choix de laisser disparaître autant de temps de recherche." Se disait-il, avant de finalement répondre. "Mais précieuse recherche présente sur place a été détruite comme demandé. Le laboratoire a été saboté et a été rendu difficile d'accès. J'aurais préféré l'incendier, mais cela aurait été trop visible pour les locaux." Répondit-il.

"Excellente nouvelle. Qu'avez-vous fait du complexe de Toutchal ?" Demanda le capitaine, curieux. "Les réseaux souterrains ont été inondés, rendant la traverser très compliqué. L'extérieur a été modifié, cela donnera définitivement l'impression aux primitifs qu'il s'agit d'une vieille ville abandonnée." répondit Hocerhu, tendu sous ces paroles, ne souhaitant pas révéler que le système de pompe était dysfonctionnel et manquait de magie, inondant la moitié du complexe.

"Toutefois, cela m'attriste que cette loi s'est renforcée au point de m'interdire de faire mes recherches." Dit Hocerhu d'une voix calme et posée. "Vous savez cela dérange le roi tout autant que vous. Si l'OMCI (Organisation Mondiale de la Coopération Internationale) n'avait pas découvert nos expériences sur ce continent, il n'aurait pas fait renforcer la loi jusqu'à interdire toute expédition dans les réserves et menacer de détruire tout véhicule qui y serait envoyé." Expliqua le capitaine.

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"Maintenant, il nous faut trouver un autre moyen d'obtenir les ressources nécessaires à nos recherches." Répondit Hocerhu d'une voix calme et posée.

"Il y avait aussi autre chose que le roi souhaitait sur vos recherches et qu'il ne vous avait pas informé. Les tentatives de voyage du projet Dimension sont désormais arrêtées. Il est déjà trop tard pour influencer ces maudites civilisations se trouvant là-bas." Expliqua le capitaine en se servant un verre de vin.

Hocerhu n'en croyait pas ses yeux. Le fruit du travail de sa famille se retrouvait finalement arrêté. Au fond de lui, il était rempli de rage devant la nouvelle. "Comment son Altesse peut-il vouloir arrêter le fondement même de mes recherches ? Cela fait des siècles que ma famille travaille sur un moyen de faire un passage stable. C'est même la raison pour laquelle j'ai vécu avec ces primitifs qui me servaient de sacrifice." Expliquait-il avec plus de colère dans la voix.Le reste de la table le regardait en silence avant que le capitaine ne réponde. "Votre avenir est prometteur, mais cet autre monde ne peut plus être exploré par vous-même. Ils sont devenus exactement comme nos ennemis, quoi que votre père ait pu y faire." Hocerhu voyait où le raisonnement du roi avait été poussé, que désormais cette dimension devenait dangereuse pour leur hégémonie magique. "Je vois ce que vous voulez dire, mais je suis sûr que je peux toujours leur faire comprendre les bienfaits de la ma..."

"Voyez-le par vous-même, votre père et son équipe ont déjà essayé de leur apprendre la magie. Tout ce qui s'est passé a été un massacre dans cette ville nommée Salem, si je ne me trompe pas." Finit-il.

Mais Hocerhu n'eut pas le temps de rétorquer qu'il fut coupé par le bruit d'un éclair tombant à proximité.

"Que font-ils à la passerelle ?" demanda le capitaine d'un ton fort avant de quitter la pièce en urgence, laissant Horcerhu avec le reste des officiers.

Hocerhu se trouvait désormais sur l'une des rares passerelles menant à l'extérieur. De son point de vue, le dirigeable naviguait dans une obscurité complète, seulement entouré de sa propre lumière.

"Quelle bande d'hypocrites, ils étaient les premiers à vouloir ouvrir ce programme pour pouvoir diffuser la magie partout où elle était nécessaire, et maintenant ils abandonnent le programme juste à cause de quelques machines." Se plaignait-il avec fureur.

passerelle

"Que se passe-t-il ici ?" Demanda le capitaine en ouvrant la porte menant au poste de commandement. Il remarqua très vite, à travers la grande vitre faisant face au poste de commandement, un ciel à moitié recouvert par une grande masse nuageuse qui était éclairée par des éclairs qui éclataient ici et là.

"Capitaine, vous arrivez au bon moment." Aborda l'officier qui était en charge de la navigation.

Le capitaine s'approcha peu à peu de l'officier avant de soupirer. "Quelle est la situation exactement ?"

"Nous avons dévié notre cap afin de faire route directement au sud afin d'éviter cette cellule orageuse, mais rien n'y fait, elle ne cesse de se rapprocher de notre position." Expliqua l'officier en montrant la tempête qui commençait à prendre tout l'horizon.

Le capitaine resta silencieux, ce qui ne cessa d'augmenter l'anxiété des personnes présentes à bord. "Nous n'avons pas le choix." Marmonna le capitaine en soupirant. "Réduisez la vitesse. Votre tentative d'éviter cette tempête était une sage décision, mais nous allons devoir la traverser. Ramenez nous sur notre route et maintenez le cap." Ordonna-t-il au commandant de bord, avant de se tourner vers le reste de l'équipage. "Surveillez les instruments de bord et signalez toutes les informations fournies par ceux-ci."

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Sous les ordres du capitaine, les membres d'équipage s'exécutèrent immédiatement, amenant l'aéronef à pénétrer dans la tempête. Une heure s'était écoulée depuis l'entrée du dirigeable dans la tempête. Horcerhu, comme tous les autres passagers, se trouvait désormais confiné dans sa cabine en attendant que la tempête ne passe.

"Maintenant, je ne peux même plus prendre un bain." Se plaignait il alors qu'il sortait certains des écrits volés dans certains pays du continent qu'il avait quitté. Le vent s'écrasait contre le hublot de sa cabine, produisant un effet de balancement sur tout l'aéronef.

Soudainement, Horcerhu, toujours à son bureau, fut illuminé par une forte lumière en provenance du hublot de sa cabine. Avant même qu'il n'ait le temps de réagir, un bruit assourdissant résonna dans la pièce avant qu'une git ne se produise à bord.

Pour le capitaine, la situation était dramatique. Le pire venait de se produire alors que l'équipage recevait une déferlante d'informations en provenance des instruments de bord.

"Le moteur 2 n'a plus de poussée et un incendie s'est déclaré sur celui-ci." Informa un des membres d'équipage.

"Comment est l'état des ballonnets à proximité de celui-ci ?" Demanda le capitaine, alors que l'ensemble de l'équipage ne cessait d'augmenter l'anxiété. Mais avant même d'avoir le temps d'avoir une quelconque réponse, les lumières à bord se sont mises à clignoter.

À bord, les officiers tentaient désespérément de maintenir le contrôle du navire alors que la gîte sur bâbord se faisait plus intense.

"Capitaine, nous avons perdu un ballonnet à la suite de l'incendie du moteur et nous avons des fuites sur trois autres d'entre eux." Signala un des membres d'équipage d'un ton alarmiste.

Le capitaine tentait de garder son calme alors que chaque éclair accentuait la tension auprès de l'équipage.

Le capitaine devait prendre une décision. Il ne s'agissait clairement pas de sa préférée, mais il devait la prendre. "Fermez les valves de tous les ballonnets endommagés et évacuez l'hélium se trouvant à l'intérieur. Faites passer toutes les munitions par-dessus bord et amenez les passagers vers les capsules d'évacuation." Expliqua-t-il. "Nous devons gagner du temps et maintenir le dirigeable le plus longtemps possible dans les airs." Finit-il.

___

La lumière été passée au rouge alors que quelqu'un frappé à la porte de Hocerhu. Sans attendre la permission, un soldat est entré, visiblement tendu par les événements. "Évacuation immédiate du véhicule, suivez moi jusqu'au point d'évacuation." A-t-il informé avant de tourner les talons.

Après l'arrivée du soldat, Hocerhu a eu tout juste le temps de récupérer sa sacoche en cuir avant de quitter sa cabine.

Dans le couloir, les autres passagers se pressaient vers l'arrière de l'appareil. Comme Hocerhu, ils étaient tous des scientifiques récupérés au complexe de Toutchal.

___

"avez-vous trouvé une zone sécurisée pour commencer l'évacuation ?" Demandé le capitaine depuis un tube acoustique.

"Nous observons ce qui ressemble à une grande étendue plate depuis notre position. Nous ne devrions plus tarder à l'atteindre.", Répondu le soldat, dont la voix résonnait dans le tube. Cette réponse a rassuré le capitaine qu'une zone avait été trouvée et que les capsules pourront être larguées dans un endroit plat.

___

"Que tous les passagers et le personnel non essentiel se dirigent vers la zone d'évacuation." Répétait inlassablement la voix qui résonnait dans tout l'aéronef. Au fur et à mesure que Hocerhu se rapprochait de la zone d'évacuation, il pouvait sentir que le stress et la panique de ses collègues étaient à un point insoutenable. Mais qui était il pour les juger, se disait il, alors que sa main ne cessait de trembler sous l'effet des événements.

Finalement, après plusieurs minutes à avancer dans les couloirs encombrés, Hocerhu se trouvait désormais dans la zone d'évacuation, une grande pièce avec plusieurs séries de capsules très étroites contenant chacune un siège. "La zone pour l'évacuation a été trouvée, il s'agit d'une grande plaine avec de petites collines. Aucun village de primitifs ne semble se trouver dans les environs, ce qui vous laissera plusieurs heures de répit. Une fois votre capsule au sol, attendez que la tempête se calme et rassemblez-vous vers le site du crash. Pour toute personne se trouvant trop éloignée du site du crash, un émetteur enverra une pulsation de mana permettant à l'équipe de secours de vous retrouver au moment venu." Expliquèrent les soldats alors que les portes des capsules commençaient à être ouvertes.

Hocerhu était désormais attaché dans sa capsule, attendant comme beaucoup d'autres l'évacuation, lorsque soudainement les haut-parleurs présents dans la pièce s'activèrent laissant entendre une voix grave et calme. "Chers passagers, ici votre commandant de bord. Je suis navré que votre voyage retour ait pris une telle tournure. L'évacuation va bientôt commencer. Malheureusement, nous allons atterrir dans une zone hostile, je vous demanderais donc de rester dans votre capsule jusqu'à la fin de la tempête. Notre dirigeable suiveur a été informé de notre situation et nous rejoindra dès que possible." L'annonce se termina alors qu'une secousse se fit ressentir dans le dirigeable, avant que les trappes qui maintenaient les capsules en place ne s'ouvrent, laissant les capsules commencer leur chute dans le ciel nocturne.

___

"Toutes les capsules sont parties, capitaine." Informa l'homme qui se trouvait derrière lui.Le capitaine, entendant la nouvelle, se retourna. "Très bien, je doute que le dirigeable tienne plus longtemps. Commençons la descente avant d'évacuer à notre tour." Continu a-t-il alors que les lumières ne cessaient de clignoter sous les tremblements de l'aéronef.

___

Le vent sifflait sur le métal de sa capsule alors qu'Hocerhu était désormais dans un environnement calme, bordé par le vent et le bruit de la pluie frappant le métal.

Après plusieurs minutes de chute continue dans la tempête, Hocerhu fut secoué par l'ouverture soudaine du parachute. Alors que le vent commençait à balloter la capsule, celle-ci fut éclairée par la lumière que produisit le dirigeable en touchant violemment le sol à plusieurs kilomètres de sa position.

Le temps défilait au ralenti alors que la capsule, portée par les vents, se rapprochait doucement du sol, qui était complètement noirci par l'obscurité, ne laissant rien voir durant la descente. Soudain, la capsule d'Hocerhu toucha le sol avec un grand bruit sourd.

Par la fenêtre de la capsule, rien n'était visible jusqu'à ce qu'un éclair n'illumine les environs, laissant le temps à Hocerhu d'entrevoir l'extérieur de la zone d'atterrissage. À l'extérieur se trouvait un arbre non loin de la capsule, avec une route de terre plus loin.

Hocerhu se libéra rapidement de sa capsule et inspecta les environs. L'arbre était recouvert par le parachute de sa capsule et était donc extrêmement visible pour toute personne qui serait dans les environs. Hocerhu se souvenait des informations qu'il avait récoltées sur cette île.

Il s'agissait d'une île en apparence inhabitée en surface, mais qui grouillait en souterrain d'une espèce d'humanoïdes de petite taille qui avaient commencé à exploiter la vapeur. Leur seule présence sur cette île avait suffi à décourager les peuplades humaines de s'y installer.

Se souvenant de ce détail, Hocerhu fit demi-tour, ouvrit une trappe de sa capsule et en sortit un fusil avec une ceinture de munitions ainsi que l'émetteur de la capsule. "Parmi tous les endroits où il aurait pu s'écraser, il a fallu que ce soit sur une île habitée par une vile civilisation mécanique." Se lamentait il, avant de chercher un endroit où se mettre à l'abri de la pluie.

___

À plusieurs kilomètres de là, la carcasse fumante du dirigeable était scrutée par des yeux attentifs. "Des messagers divins se sont écrasés." Aparté un jeune nain qui était curieux d'entendre une explosion venant de la surface.

Sortant ses yeux de sa longue vue, le nain se précipita sur la lanterne se trouvant à côté de lui avant de faire pression sur le levier, faisant pivoter des plaques de métal et laissant apparaître la lumière de sa lanterne. À fur et à mesure des clignotements, il envoya le message à d'autres nains dans la montagne environnante.

___

Hocerhu se trouvait seul désormais, à l'abri sous la cavité d'une petite grotte. La pluie à l'extérieur faisait toujours rage, mais maintenant à l'abri, Hocerhu, sous le poids des événements, s'assoupit assis sur un rocher, arme toujours à la main.

___

À une cinquantaine de mètres de profondeur, à quelques kilomètres du site de l'accident, l'agitation était à son comble. Les nains étaient en ébullition, recevant de nombreuses informations sur le site du crash.

La ville de Sombreforge était située au nord-est de l'île principale, comme toutes les villes du pays, elle se trouvait sous terre et a l'intérieur elle abritait une population de 30 000 habitants, ce qui en faisait la plus grande ville de la région.

Assis dans son bureau, un vieux nain richement vêtu lisait les nombreux documents qui commençaient à s'accumuler concernant les émissaire divins qui sont tombé du ciel.

À côté de lui se trouvait un autre nain qui semblait attendre sa réponse. "Mon seigneur, que souhaitez-vous faire de cet événement ?" Demanda l'homme au noble qui se trouvait à côté de lui.

"Amenez des troupes pour leur porter secours, ils nous offriront certainement des artefacts divins en échange de notre aide." Répondit le noble en déposant les documents sur son bureau. "Prévenez également la reine de notre découverte", finit-il.

___

Plusieurs heures s'étaient écoulées et dans le ciel, la tempête commençait enfin à se calmer. Sur le site du crash, l'équipage, qui s'était déjà réuni, était occupé à organiser les secours et à coordonner les efforts des différents groupes présents sur le terrain. Avec l'aide des autres survivants, ils avaient déjà établi un périmètre de sécurité autour du site du crash.

"Capitaine, nous avons déjà recensé un quart des survivants, ils sont désormais présents ici", informa le soldat.

"Dans quelle situation se trouve l'Aérom ?" Demanda le capitaine.

"Il survole le chenal qui sépare cette île du continent, mais la tempête s'est suffisamment calmée de leur côté pour qu'ils nous envoient un avion avec du matériel." Expliqua l'homme.

"C'est excellent, ça nous fera de l'aide supplémentaire." Répondit le capitaine.

Soudain, le capitaine fut surpris par le bruit strident de la porte du hangar tombant sur le sol. Se retournant aussi vite qu'il le put, il vit les survivants tout excités et joyeux d'avoir ouvert la porte endommagée, avant qu'un des hommes ne s'approche rapidement vers lui.

"Capitaine, de premier coup d'oeil, le véhicule est en grande partie encore utilisable." Informa l'homme en l'invitant à le suivre.

Le capitaine se trouvait devant le hangar silencieux, les véhicules devant lui avaient été récupérés lors de l'évacuation du complexe de Toutchal et devaient être ramenés dans leur pays.

Alors que les quelques mécaniciens présents dans le camp de fortune s'affairaient à diagnostiquer les véhicules, ceux-ci furent surpris lorsqu'un des mécaniciens démarra un des véhicules amenant un ronronnement mécanique qui résonna dans la pièce.

Au moment où l'un des véhicules fut démarré, le capitaine décida de mettre fin à son long silence.

"Faites démarrer autant de véhicules que possible. Tous ceux qui démarreront seront envoyés par des équipes de trois à la recherche des signaux envoyés par les autres capsules de survie." Ordonna t-il.

___

À plusieurs kilomètres de là, les nains observaient le site du crash où trois véhicules à moteur sortirent avant de disparaître dans la plaine environnante.

"Je ne pensais pas être témoin de cela un jour." Dit l'un des nains en observant les véhicules partir à toute vitesse.

Le chef du groupe observa également les phares des véhicules s'éloignant peu à peu de la lumière des torches que comptait le camp de survivants.

"Après un tel crash, ils auront besoin de soins et de vivres, dépêchons nous de nous mettre en mouvement afin de leur porter secours." Ordonna le nain.

Après une heure de descente de la petite montagne sur laquelle ils étaient postés, les nains se trouvaient désormais sur la plaine, à seulement 1 km de la zone du crash.

___

Alors que les communications cryptées en provenance des véhicules envoyés à la recherche des survivants se faisaient régulièrement, le capitaine fut averti par l'un des soldats qui faisait une ronde. Ce dernier avait observé une suite de lumières se rapprochant de leur position. Le ciel commençait à être éclairé par la lumière du jour, ce qui permettait de distinguer les silhouettes se trouvant encore à un kilomètre du site du crash.

"Les indigènes sont arrivés." Marmonna le capitaine en retirant ses jumelles.

Aussitôt, il se retourna, faisant face au site du crash, avant de parler à pleins poumons.

"Soldats, une troupe indigène se rapproche de notre position. En accord avec le protocole, toute vile peuplade possèdent le savoir de la science et un ennemi. Ne laissez donc pas approcher ces indigènes plus près de nos positions que là où ils se trouvent déjà!"

Le message du capitaine venait d'être donné que les soldats ainsi que les passagers se précipitèrent pour récupérer des armes au vu de affrontement â venir.

Arme à la main, chaque personne se positionna de telle sorte à être abritée en cas de réplique des indigènes.

Chaque personne se trouvait mal équipée, mais malgré tout cela aurait été suffisant face au groupe de nains qui se rapprochaient d'eux.

Le silence était palpable. Chaque personne capable de se battre se trouvait en position de combat, attendant le signal.

Le capitaine observait toujours la petite armée s'approcher. Celle-ci laissait clignoter une lanterne comme pour annoncer son envie de communiquer, avant que. "tiret !"annonca le capitaine à vive voix, laissant apparaître un déluge de feux sur les nains.

Le déluge de feux qui s'abattit sur les nains fut bref mais dévastateur. Les soldats avaient l'avantage de la surprise, et les nains, malgré leur courage et leur détermination, ne pouvaient rivaliser. En quelques instants, la petite armée fut désorganisée et les survivants prirent la fuite avant même d'avoir le temps de riposter.

Le capitaine regarda le carnage avec une grande satisfaction.

Il était soulagé que ses hommes aient réussi à repousser l'attaque. "Il me faut un petit groupe pour capturer les potentiels survivants." annonça le capitaine.

Aussitôt l'ordre donné, le seul véhicule fonctionnel se trouvant dans le camp s'élance en direction du lieu de l'affrontement, y restant une vingtaine de minutes avant de revenir avec une dizaine de corps ainsi que des vivres et du matériel médical endommagé.

Le capitaine observa le groupe de nains se trouvant devant lui. Leur regard était rongé par la rage et la colère. "Tuez ceux qui sont inconscients, ils ne nous seront d'aucune utilité."

Ordonna t-il aux soldats, qui les sortir de la tente et abattirent froidement les nains inconscients. Après cela, le capitaine se tourna vers les trois survivants, horrifiés et furieux.

Il prit une chaise et s'installa devant eux, armé d'un pistolet, avant de leur poser une question. "Quelle est la raison de la venue de votre groupe ?"

___

Hocerhu se réveilla de son sommeil et sortit de la grotte, illuminée par la lumière du jour.

Il se leva, prit son fusil et commença à marcher.

La première chose qu'il vit était un ciel toujours gris avec à l'horizon des colonnes de fumée provenant des usines aux alentours.

Après un rapide coup d'œil, Hocerhu prit sa boussole et commença à suivre le cap sur lequel le dirigeable avançait avant le crash.

Le sol était encore boueux à la suite de la tempête de la nuit précédente.

Après une heure de marche, Hocerhu fut surpris a la tournure d'un sentier en entendant le bruit d'un moteur.

N'étant pas tout à fait sûr des technologies possédées par les nains, Hocerhu se cacha dans un buisson avant que le véhicule ne passe devant lui.

Il s'agissait d'un véhicule équipé de chenilles et d'un canon mitrailleur sur le toit. Reconnaissant le véhicule, Hocerhu sortit de son buisson avant de faire de grands gestes.

___

"Envoyez l'armée !" Hurla le vieux nain alors que les troupes qui étaient parties aider les Divins étaient complètement massacrées.

Furieux, le noble rassembla ses troupes et ordonna la préparation de l'armée pour la riposte imminente.

Les Divins allaient payer cher pour leur attaque contre son assistance.

Le noble prit également contact avec la capitale pour les informer que les Divins avaient attaqué son groupe de secours avec une extrême violence et pour leur annoncer l'envoi d'une armée punitive.

___

"Les rescapés regardaient avec joie l'horizon. Depuis environ une trentaine de minutes, ils étaient entrer contact régulier avec l'avion envoyé par l'Aérom, qui était désormais à portée radio. Après une inspection, une zone avait été trouvée pour que l'avion largue des fournitures aux rescapés en attendant l'arrivée de l'Aérom.

En seulement quelques minutes, le point à peine visible à l'horizon était devenu clairement distinct.

Passant une première fois devant le site du crash, l'avion fit un deuxième passage avant de larguer les fournitures grâce à une méthode innovante le parachutage.

Alors que l'avion se dirigeait à nouveau vers l'Aérom, celui-ci envoya une communication aux survivants. ~Une armée inconnue de 5000 hommes se rapproche de votre direction depuis le Nord, ils seront à votre portée dans la prochaine heure.~

Le message de l'avion tendit les survivants qui devaient affronter seuls une armée.

"Vous avez entendu le message, prenez des pelles et préparez des abris en forme de U." Ordonna le capitaine, alors qu'une grande partie des survivants se déplaçait pour préparer la défense."

___

Après une heure de préparation hâtive, les survivants étaient prêts à faire face à l'armée qui se trouvait devant eux.

Les nains s'étaient installés à une distance relativement sûre des armes des survivants et semblaient s'organiser.

Alors que la tension était à son comble et qu'aucun coup de feu n'avait encore retenti, les survivants purent entendre les cris caractéristiques des wyvernes utilisées dans cette région du monde. Celles-ci survolèrent le site du crash et envoyèrent des signaux lumineux à l'armée des nains. Observant cela, le capitaine saisit le combiné de son magiecom et donna ses ordres : "Tirez sur ces faibles wyvernes avant qu'elles ne tentent quelque chose."

Aussitôt, les défenses antiaériennes du dirigeable s'activèrent, illuminant le ciel par la quantité de munitions envoyées sur les wyvernes. La surprise de l'attaque permit d'en abattre deux, tandis que les autres rebroussaient rapidement chemin.

Voyant l'attaque ennemie contre les wyvernes, la petite armée commença à se mettre en mouvement, amenant un petit détachement équipé de leurs mousquets.

Les nains n'eurent même pas le temps de tirer la moindre balle qu'ils furent accueillis par une pluie de balles qui stoppa toute tentative du détachement.

Alors que les survivants du détachement se mettaient à couvert derrière les rares rochers que comptait la plaine, les rescapés toujours retranchés dans leur défense furent vite surpris par une attaque par leur flanc d'une cavalerie qui sortait en grand nombre de la forêt alentour.

Celle-ci fut vite accueillie par les véhicules qui servaient à ramener les rescapés, ceux-ci, par leur grande mobilité et leur armement, tirèrent sur la masse de poneys se trouvant devant eux.

Au même moment, un bang fut entendu suivi rapidement de beaucoup d'autres. Il provenait de l'artillerie des nains qui commençait à tirer sur les faibles défenses des rescapés, faisant par moments voler des survivants à l'impact.

Voyant cela, le capitaine rit. "Il pense réellement que notre dirigeable n'est plus utilisable." S'exprima-t-il avec enthousiasme.

Avant que trois canons se trouvant sur les flancs du dirigeable ne s'animent difficilement avant de tirer.

L'impact des obus fut largement plus dévastateur que ceux des nains, mais ils furent vite mis au silence après que les munitions qui n'avaient pas été jetées par-dessus bord finirent par manquer.

Après plus de deux heures de combat, les rescaper commençaient à manquer de munitions. Il leur restait plus qu'un véhicule alors que les deux autres furent touchés par des tirs de l'infanterie.

Voyant le feu ennemi peu à peu diminuer, les nains se rassemblèrent pour entamer une attaque de front, sortant de leur position et accompagnés de leurs wyvernes pour l'ultime offensive.

Les wyvernes s'approchèrent suffisamment près que certains furent abattus par les défenses antiaériennes, toute foie certaine réussirent à détruire certaines des défenses antiaériennes.

La bataille commençait à mal tourner pour les rescapés alors que leurs munitions commençaient à manquer. Lorsque soudainement, une série de violentes explosions se produisit dans l'armée des nains.

~Ici l'Aérom, nous avons été informés de votre débâcle et avons accéléré notre vitesse pour vous rejoindre.~ Annonça le magiecom en grésillant.

Au loin, une large masse dans le ciel était désormais visible. Le dirigeable, bien qu'à grande distance, était suffisamment près pour anéantir l'armée des nains avec ses canons.

"Tirez sur ceux qui sont les plus proches de nous." Ordonna le capitaine aux soldats qui avaient encore des armes chargées.

Après une longue débâcle qui dura encore une bonne heure, les nains furent repoussés dans une débâcle et le désordre absolu, laissant l'Aérom secourir les survivants.

30eme passage 2 Eteyar 1600

30 mai 1972

L'horreur est tout ce qui traversait l'esprit du Prince Mekso alors que son armée arrivait sur les lieux de l'affrontement. Tout avait été déserté, mais les cadavres en putréfaction de ses compatriotes étaient toujours présents. Reconnaître quel corps appartenait à qui était impossible, car les corps étaient détruits.

Il leva les yeux et observa désormais la carcasse du dirigeable qui avait amené les divins ici. "Les divins ? Non, on devrait les appeler les démons." Se disait-il en observant le carnage qu'ils avaient laissé.

Après avoir quitté le carnage, le prince se dirigea vers la ville de Sombreforge, qui avait apparemment subi une attaque des divins avant leur départ, selon les dires du noble qui la dirigeait.

La ville, autrefois riche et prospère, était désormais en grande partie en ruines. Partout où le prince regardait, il ne voyait que des bâtiments calcinés et des décombres. Les grandes usines de la ville, dont les cheminées remontaient jusqu'à la surface, étaient désormais détruites par les explosifs qui y avaient été placés depuis la surface.

En tournant son regard, le prince aperçut une petite fille calcinée, une poupée à la main. Elle semblait le regarder avec des yeux emplis de terreur, tandis que le reste de son corps était enseveli sous les décombres.

Soudainement, le roi Herdug se réveilla en sursaut. "Encore ce mauvais rêve." Se dit il. Se levant de son lit, il se dirigea vers la grande baie vitrée de sa chambre. De l'autre côté se trouvaient les rues de Berlin plongées dans l'obscurité complète.

Cela faisait plus d'un mois que le roi avait été hébergé à Berlin. Après plusieurs rencontres avec le gouvernement allemand, il avait été décidé qu'il dorme dans cet hôtel pendant toute la durée de son asile.

Après un moment à regarder la rue, le roi se tourna pour faire face à son lit avant de se rallonger à l'intérieur. "Je me demande pour quelle raison la fréquence de ce cauchemar s'est amplifiée." Se demandait-il avant de fermer les yeux.

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