《Nouvelle chance dans la fantaisie.》chapitre 9: Chapeaux, parchemins et aura.
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"Okay. Mémo personnel, Emy parle au sens propre."
Quand la fée avait parlé d'un bric-à-brac, Maximilian s'était dit qu'elle devait simplement utiliser une certaine forme de language, une image, un genre de métaphore.
"Ouais ben...dans ta face, métaphore..."
Parce que, à ce moment précis, tandis que Maximilian se tenait dans l'embrasure de la porte menant à la dernière salle aux trésors, il ne pouvait faire autrement que d'accepter le fait que cette pièce ressemblait à s'y méprendre à la plus grande brocante qu'il ait jamais vue.
Cette pièce contenait différentes choses. Contrairement aux salles précédentes, Maximilian se dit qu'il serrait bon d'explorer un peu avant de faire appel aux lutins.
Alors, Maximilian commença à jeter un oeil alentour. Même s'il ne s'agissait pas ici d'amas d'or et de bijoux, l'homme sentait que ces trésors avaient une certaines valeur, si pas monétaire, au moins utilitaire. Il passa près de fourrures qui s'avérèrent être lourdes, chaudes et douces au toucher. A coté se trouvaient différentes couvertures ainsi que plusieurs coussins, tout était d'une excellente qualité.
Poursuivant ses recherches, il passa devant un stock assez conséquent d'ustensiles de cuisine, poêles à frire, fourchettes, couteaux, verres, assiettes et même des marmites pour y cuisiner.
"Hmm, ces accessoires plus la literie que j'ai trouvée plus tôt me seront fort utiles pour de longs voyages, je prends note...tiens, qu'est-ce donc?"
À côté des marmites se trouvait un coffret en bois bleu, mesurant septante centimètres de long, cinquante de large et quarante de haut. À l'intérieur, Maximilian découvrit de nombreux compartiments, chacun d'eux contenant un genre différent d'épices. Par habitude, Maximilian scanna l'intérieur du coffre. Il en apprit plus sur ces épices et gagne au passage une nouvelle aptitude: reconnaissance alimentaire, une aptitude qu'il s'empressa de maximiser. Lui qui prévoyait de beaucoup voyager, cela allait lui être plus qu'utile.
Nombre d'objets présents dans la salle n'étaient rien de plus que des souvenirs, en apparence tout du moins. Il y avait un grand nombre de statues et statuettes de tous genres. Certaines, d'assez petite taille, représentaient des animaux ou des gens (un bon nombre de ces gens étaient en fait de jeunes demoiselles légèrement vêtues).
"Dragnïr était-il un genre d'Otaku? Enfin...c'est quoi toutes ces figurines de jeunes filles? Ou peut-être qu'elles représentent des divinités...bah, je peux toujours les prendre, cela intéressera peut-être quelqu'un plus tard...mais toi, tu restes ici."
Ces derniers mots étaient adressés à une autre statue, si grande qu'elle touchait presque le plafond, représentant rien de moins que Dragnïr lui-même.
"Primo, je ne sais pas comment on t'a fait entrer ici et encore moins comment t'en faire sortir. Secondo, je pense que tu seras à ta place ici, montrant à tous qui était le maître de ces lieux..."
Maximilian tapota légèrement la statue avant de poursuivre son exploration. S'arrêtant un instant, il réfléchit quelques secondes avant d'invoquer Asterife qui s'inclina.
"Maître."
"Rebonjour Asterife. Cette fois-ci, les choses vont être un peu différentes."
"J'écoute."
"Je suis encore en train d'examiner certains de ces objets, mais tu peux tout de même appeler certains de tes semblables pour commencer."
"Par où devrions-nous commencer?"
Maximilian indiqua à Asterife la marche à suivre. Le lutin appela quelques membres de son clan et Maximilian leur confia l'Havenbag pour qu'ils puissent travailler efficacement pendant qu'il continuait à explorer avec Asterife à ses côtés. Le lutin appelait un autre membre de son clan à chaque fois que cela était nécessaire.
"Le moins que l'on puisse dire est que Dragnïr procédait une sacrée collection. Qu'est-ce que ceci?..."
Maximilian et Asterife étaient arrivé devant l'un des murs de la salle. Dessus se trouvaient une multitude de ce qui semblaient être de petits boucliers, pas plus grands qu'une main d'adulte. Tous différents et très bien réalisés, ils étaient tous décoré avec la représentation d'un animal, une arme ou encore une armure.
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"Ce sont des blasons, Maître, de nobles familles. Lesquelles, je ne saurais dire, mais le style est assez reconnaissable."
"En effet. Maintenant que tu me le dis, je me souviens en avoir déjà vu auparavant."
C'était vrai. Bien qu'étranger à ce monde, Maximilian se rappelât avoir déjà vu ce genre de chose lorsqu'il travaillait à la boutique de son ancienne vie. La grande différence résidait dans la qualité. Si les autres, ceux de son ancienne vie, étaient visiblement des imitations destinées à la décoration, ici l'on pouvait presque sentir l'authenticité...sentir?
"Étrange, je sens comme une sorte d'énergie provenant de ces objets."
"Cela provient sans doute du sceau d'authenticité, Maître."
Posant son regard sur Asterife, Maximilian arqua un sourcil.
"Sceaux d'authenticité?"
"Jetez donc un coup d'oeil à l'arrière, cela doit normalement se trouver là."
Suivant les instructions, Maximilian prit l'un des blasons du mur. Celui-là était argenté, un bouclier en amande décoré avec l'image dorée d'un lion ailé. Regardant au dos du blason, Maximilian vit ce qui semblait être une reproduction miniature de ce dernier, si ce n'était plus brillant que le blason lui-même.
"Est-ce ceci?"
"Oui, Maître. Cela prouve l'authenticité de l'objet."
"Et je suppose que c'est une bonne chose?"
"En effet, les blasons sont des symboles. Ils sont très rares et très difficiles à fabriquer, ramener leur blason à l'une de ces familles vous vaudrait certainement une haute estime."
"Donc c'est une bonne chose. Très bien, dans l'Havenbag avec le reste."
Et ainsi, Maximilian et Asterife poursuivirent l'exploration de la salle, trouvant de nombreuses choses, parfois étrange...
"Je t'assure, Asterife. Le type sur ce portrait me regarde..."
"Si vous le dites, Maître. Devons-nous l'emporter?"
"Bond Dieu non, ça me met très mal à l'aise. Et pour être franc j'imagine mal à quoi cela me servirait."
...parfois tout simplement ridicule.
"Et pourquoi donc un dragon garde-t-il une collection de chapeaux dans une salle aux trésors?"
"Vous pensez qu'ils auraient été plus à leur place ailleurs, Maître?"
"Non je pense que Dragnïr se faisait vieux et commençait à virer fou sénile pour avoir l'idée de commencer une collection de chapeaux, tout simplement."
"Mais vous savez, Maître, certains de ces couvre-chefs sont de très bonne qualité. Vous pourriez en tirer un bon prix."
"Asterife, si j'ai pris le temps, en faisant appel à ton clan je veux dire, de vider une salle remplie d'or, ce n'est pas pour parcourir le monde en tant que vendeur de chapeaux...bah! Prenez-les. Qui sait, cela pourrait faire un cadeau sympathique pour quelqu'un, un jour."
Passant à cotés d'un des chapeaux en particulier, Maximilian s'arrêta un instant.
"Y a-t-il un problème, Maître?"
Avant de répondre, Maximilian prit entre ses mains ce qui s'avéra être un chapeau de capitaine pirate.
"Oublie ce que je viens de dire concernant la futilité de cette collection, c'est génial."
Il prit un moment pour mettre le chapeau sur sa tête et s'admira dans l'un des miroirs de la salle. Il rigola quelque peu et l'ôta, le reposant avec les autres avant de continuer son exploration.
"Haha, génial. Yoho Yoho et une bouteille de Rhum..."
À la fin, de nombreuses choses se retrouvèrent dans l'Havenbag. Au fond de la pièce se trouvait une bibliothèque dans laquelle étaient rangée de nombreux parchemins roulés sur lesquelles reposait une fine couche de poussière.
"Et qu'est-ce donc que ceci?"
Examinant les parchemins, Asterife répondit à son Maître.
"Ce sont des parchemins magiques, Maître. Très utiles pour ceux qui sont incapables d'user de magie par eux-mêmes."
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"Hum, je me demande..."
S'approchant, il prit l'un des parchemins et le lut mentalement.
*Celui-ci décrit un sort de glace, ice spikes. Si mon intuition est bonne alors...*
Dans son esprit se fit sentir le sentiment, désormais familier, d'une nouvelle aptitude qu'il venait d'assimiler. Un sourire se dessina sur ses lèvres.
"Est-ce que tout va bien, Maître?"
"Oh que oui Asterife, mais si tu pouvais me donner un peu de temps, j'ai de la lecture qui m'attend."
"Bien sûr Maître, je vais superviser les autres."
"Avant de partir Asterife, n'aie pas peur de venir me chercher si vous trouvez quelque chose de spécial. Je suis toujours heureux de découvrir de nouvelles choses."
"Vous pouvez compter sur moi, Maître."
Durant un moment, Maximilian resta seul, ouvrant et lisant mentalement les sorts sur les différents parchemins. Nombres d'entre eux ne lui furent d'aucune utilité, étant utilisés pour produire une boule de feu, un gros rocher qui se projetait tout seul sur ses adversaires, ce genre de magie élémentaire basique qui lui était déjà familière. A vrai dire, il recherchait un autre genre de sort, quelque chose en particulier qui aurait pu l'aider dans sa situation, un sort pour l'aider à partir de cet endroit.
S'il ne le montrait pas à ses nouveaux partenaires, Maximilian était en vérité inquiet à ce sujet. La clé que lui avait donnée Dragnïr avait disparu et il ne savait pas du tout comment sortir.
*Je pourrais toujours user de la magie de terre pour tenter de sortir, mais qui peut dire à quelle profondeur je me trouve en ce moment...je dois trouver de la nourriture. Les sorts d'eau sont utiles pour me défendre ou me laver, mais l'eau que j'utilise avec ce genre de magie n'est pas buvable...comment puis-je savoir cela, tiens?*
Se posant des questions sur ses propres observations, il posa le parchemin qu'il avait en mains et fit un pat en arrière. Il plaça ses mains l'une près de l'autre et se concentra un instant, faisant apparaître une sphère d'eau. Hésitant, il porta la sphère à sa bouche et tenta d'en boire une gorgée...avant de tout recracher.
*Comme je le craignais, imbuvable. C'est un peu comme si trop de mana y circulait, altérant horriblement le goût. Sérieusement, la seule différence entre boire ça et du métal en fusion c'est que je ne suis pas brûlé la langue.*
"maître... "
"hmm? Qui voilà?"
Ne reconnaissant pas la voix, Maximilian se retourna pour découvrir l'une des femmes lutines se tenant là. Elle s'inclina et poursuivit.
"Mon nom est Umipa, Maître. Monsieur Asterife m'a envoyé vous chercher, il a dit que vous devriez voir ce que nous avons trouvé."
"oh, très bien. Ouvrez donc la marche, amie. "
La lutine s'inclina une fois encore avant de faire demi-tour et conduisit Maximilian à un autre endroit de la salle, plus proche de l'entrée. Là se tenaient les lutins, tous autour d'une flaque d'eau grandissante provenant d'une outre ouverte au milieu de cette dernière, toujours en train de se vider de son contenu. Maximilian vint se placer à cotés d'Asterife qui observait la flaque, son menton reposant sur son poing d'un air songeur.
"Je suppose que c'est cela que vous vouliez me montrer?"
Asterife se raidit tandis qu'il faisait face à l'homme.
"En effet Maître, n'est-ce pas étrange?"
"Étrange?"
Maximilian posa une main au sol, touchant l'eau du bout des doigts.
"N'est-ce pas de l'eau? Ce n'est pas mal, mais à moins que vous n'ailliez vu l'un de vos camarades se liquéfier en cette flaque, je ne vois rien d'extraordinaire à cela."
"Mais Maître, regardez donc l'outre."
Maximilian fit cela. Bien que joliment réalisée, l'outre ornée de petits joyaux avec un bouchon de boit blanc servant à la fermer ne semblait être rien d'autre que cela, une outre.
"D'accord, c'est joli, mais vous ne devriez pas gaspiller de l'eau ainsi."
Marchant dans la flaque, il vint près de l'outre et la souleva du sol...pour réaliser qu'elle était toujours pleine.
"Qu'est-ce que...pourquoi est-elle toujours pleine?"
"C'est cela qui est étrange Maître. Un des transporteurs l'a laissé tomber, l'ouvrant par mégarde. J'étais en train de la réprimander quand elle s'est aperçue que l'eau ne tarissait pas, j'ai alors décidé de l'envoyer vous chercher."
Maximilian hocha la tête puis reporta son attention sur l'outre dans sa main. À moitié aussi grande que l'Havenbag, avec une chainette en argent reliant le bouchon au goulot.
Par ce qui était à présent devenu une habitude face à une curiosité, il scanna l'objet. Tandis qu'il lisait la description qu'il avait obtenu grace à son sort, il laissa un sourire apparaître sur son visage.
"Tu m'as dit que vous aviez découvert ceci à cause d'une maladresse?"
"Ou...oui Maître. Toutes mes excuses si quelconque dégâts ont été causés, je suis prêt à prendre les responsabilités pour..."
"Ne t'en fais donc pas Asterife, dis-moi simplement...qui?"
La lutine nommée Umipa, qui était venue le chercher plus tôt, s'avança d'un pat, tête inclinée et regardant le sol.
"C'était moi, Maître."
"Oh, c'était donc toi, Umipa..."
Maximilian vint se placer devant la lutine, sous les regards inquiets de ses camarades. Se tenant à à peine un mètre d'elle, elle semblait encore plus petite avec sa tête baissée.
"Relève la tête, ma chère Umipa, tu n'as rien fais de mal."
Lorsqu'elle leva les yeux, elle put voir le visage souriant de Maximilian. Montrant l'outre aux lutins autour de lui, il expliqua ce qu'il avait appris.
"La petite maladresse de votre camarade ici présente a révélé une chose très précieuse. Cet artefact se nomme 'l'outre du Dieu assoiffé' et est enchanté pour une très bonne raison, ne jamais se vider. Voilà pourquoi l'eau ne cessait d'en couler. Et le plus beau, c'est qu'elle est parfaitement potable."
Peut-être en faisait-il un peu trop, mais Maximilian avait une bonne raison d'agir ainsi. La réaction des lutins ne lui avait pas échappé, l'inquiétude dans leurs regards ainsi qu'Umipa qui n'osait pas le regarder dans les yeux. Il tapota légèrement l'épaule de la lutine.
"Tu as bien agi. Je suis heureux que cette maladresse ait été commise donc, ne t'en fais plus à propos de ça."
Umipa lui sourit légèrement, un peu comme incertaine. Maximilian se redressa et retourna vers la bibliothèque.
"Asterife, aurais-tu un moment à m'accorder, je voudrais te parler."
Le leader lutin suivit Maximilian jusqu'à la bibliothèque à l'arrière de la salle, là où ils pourraient discuter tranquillement.
"Asterife, je vais te poser une question et j'attends une réponse franche de ta part."
"Toujours, Maître."
"Avez-vous peur de moi?"
Asterife sembla pris au dépourvu par la question.
"Maître...qu'est-ce qui vous fait penser cela?"
"Je ne suis pas aveugle Asterife, j'ai bien remarqué que les tiens n'osent pas me regarder dans les yeux à moins que je ne le leur demande expressément. J'ai vu leur réaction quand j'ai approché cette lutine concernant l'outre. Même les anciens, sous leurs airs polis et leurs révérences, je pouvais presque palper leur inconfort tant il était présent. Alors dis-moi, si je ne vous fais pas peur, qu'est-ce qui vous fait réagir ainsi en ma présence?"
Asterife garda le silence une minute ou deux, pensif.
"Vous avez raison, Maître. Mais plus que de la peur, vous nous intimidez."
"Je vous intimide? Aurrais-je fais quelque chose de mal? Si c'est le cas j'en suis navré, mais tu vas devoir m'expliquer."
"C'est votre aura, Maître."
Maximilian arqua un sourcil, intrigué.
"Mon aura?"
Asterife hocha la tête.
"Oui Maître, la première fois que vous m'avez invoqué, cela n'était pas très présent. Vous aviez quelque chose de spécial, bien sur, mais rien que l'on ait pus percevoir chez un puissant mage. Mais, après que si peu de temps est passé, c'est devenu incommensurable. C'est comme si votre pouvoir ne faisait que s'éveiller et, pour être honnête, la différence entre votre puissance et la nôtre est telle que nous commençons à vous craindre."
Asterife cessa de parler, son regard tourné vers le sol. Maximilian ne dit rien non plus pendant quelques minutes, songeur.
Après quelques minutes, Maximilian brisa finalement le silence qui s'était instauré entre eux.
"Je suis désolé."
Ces mots semblèrent surprendre Asterife.
"Maître?"
"Ce pouvoir que je possède, il est nouveau pour moi. Je ne fais que commencer à comprendre petit à petit ce dont je suis capable. Cette aura dont tu parles, je n'en étais même pas conscient."
"Maître, vous ne devriez pas vous en inquiéter. Nous sommes ici par votre volonté, nous nous adapterons à votre aura et tout ira pour le mieux."
"Non, Asterife, vous n'êtes pas ceux qui devez vous adapter, c'est à moi de le faire."
"Que voulez-vous dire?"
"Je sais que je possède une capacité d'apprendre de loin supérieure à la normale. Ce que j'attends de toi est que tu restes ici et me guide."
"Vous guidez? Je suis navré Maître, je n'ai que peut de connaissance en matière de magie..."
"Non non Asterife, quand je parlais de me guider, je pensais plus à un indicateur. Je pense que si je me concentre assez dessus, je pourrais être en mesure de contrôler mon aura. Je te veux ici comme sujet de test afin de voir si cela fonctionne. Naturellement, ceci n'est pas un ordre mais une faveur que je te demande. Pourrais-tu m'aider?"
Asterife y réfléchit pendant une minute avant d'acquiescer.
"Très bien Maître, je fairrais de mon mieux."
"Merci Asterife, commençons."
Pour être plus à son aise, Maximilian s'assit à terre, les jambes croisées en position de méditation.
*Tout d'abord, il me faut sentir cette aura...mais comment faire?*
Tout d'abord, Maximilian tenta de faire abstraction de tout ce qui se trouvait autour de lui, mais cela n'eut pour effet rien d'autre que de l'ennui.
*Si mon aura est comme une présence, peut-être je devrais aissayer de...ouais, pourquoi pas après tout...*
Connaissez-vous ce sentiment? Quand vous essayez de vous faire plus grand que votre adversaire bien que, évidemment, vous ne puissiez pas vous faire grandir physiquement, et tentez donc de vous faire paraître plus grand par votre présence? Bien sur que vous connaissez ce sentiment. Que ce soit par un plus grand que soi dans la cour de récréation, un parent abusif ou même le chien du voisin, chacun d'entre nous a au moins une fois dans sa vie ressentit cela.
Pour Maximilian, c'était un type à l'école. Vous ne l'auriez pas cru en le voyant à présent, mais il fut une période de sa vie, avant sa poussée de croissance, où il était loin d'être le plus grand de la classe.
Maximilian n'avait jamais oublié le jour où il avait fait face à son persécuteur, mettant toute la présence qu'il pouvait en étant plus petit.
Il perdit ce jour-là, largement, mais pour un court instant, il avait réussi à faire reculer le type en face, il lui avait fait peur.
*Peut-être était-ce cela, même pour un instant. Peut-être que ce jour-là, j'ai usé de mon aura sans le savoir...je dois retrouver ce sentiment...*
Et durant de longues minutes il resta silencieux, fouillant dans sa mémoire ce vieux sentiment qu'il avait découvert ce jour-là.
Asterife, debout devant son maître, ne savait trop comment agir et cela le perturbait.
Depuis qu'il l'avait rencontré, l'humain avait secoué les fondations de ses connaissances sur les humains.
Son père ainsi que le père de son père avant lui avaient servi de nombreux maîtres, de différentes races. Les elfes, si emplis de fierté, quelques orcs, brutaux dans leurs manières d'êtres et d'agir. Quant aux humains, ils se trouvaient entre les deux. Une chose à savoir avec les humains c'est qu'on ne peut jamais savoir avec certitude comment ils vont réagir. Ils peuvent être cruels ou justes, gentils ou pas, mais ils chercheront en toutes situations où sera leur meilleur intérêt.
Or donc maître Nilmerus, celui qui, Asterife en était à présent persuadé, était le maître le plus puissant que son clan ait servi, était aussi l'un des plus bons.
Premièrement, même après avoir été regardé de haut par Asterife, il n'a fait qu'en rire sans en prendre offense.
Il donnait plus qu'il ne lui "tait demandé pour un contrat, une première dans l'histoire du clan. Il n'avait même pas été dérangé par l'impudence des enfants du chef lutin. Il a montré de la gentillesse, de la bienfaisance pour des enfants d'une autre race.
*Je ne sais toujours pas ce que j'aurai faits s'il avait décidé de punir les petits. Qu'aurais-je pu faire? Pour être franc, je ne pense pas que le clan entier, même en s'unissant, pourrait lui résister s'il voulait nous faire du mal...il est terrifiant.*
En parlant de terrifiant, l'aura de son maître, depuis leur première rencontre, n'avait cessé de croître. D'une certaine façon, Asterife était heureux que ses enfants soient si jeunes. Le voyage entre les mondes qu'ils avaient faits pour arriver dans celui-ci les avait trop fatigués, et avait assez perturbé leurs sensations pour qu'ils ne soient pas conscients de l'aura de Maximilan.
*Même tout à l'heure, quand Umipa commit cette maladresse avec l'outre, il ne s'est pas fâché. Encore mieux, il a pris le temps de nous parler pour nous rassurer. Et quelle est la première chose qu'il fait quand il prend conscience de son aura? Il prend le temps et tente de la réprimer.*
Tandis qu'Asterife était perdu dans ses pensées, il sentit soudain quelque chose. Ses épaules commencèrent à devenir plus pesants, comme si l'air lui-même devenait plus pesant.
"Maître? "
Maximilian brûlait! D'accord, pas littéralement, mais son aura était à présent si puissante qu'Asterife dû mettre un genou à terre tandis qu'il posait les yeux sur son maître, à présent enveloppé dans ce qui semblait être une flamme dorée.
Maximilian n'avait pas le choix. Ce vieux sentiment, pour arriver à le saisir à nouveau, il lui fallait le raviver, l'amplifier, l'extérioriser afin de retrouver ce fameux sentiment perdu. L'air autour de lui sembla être repoussé, tout comme les meubles qui se mirent à trembler.
Asterife, qui à présent à genoux s'aidait de ses mains posées au sol, lutait tant bien que mal pour ne pas être écrasé au sol.
"Maître, ça empire..."
Le lutin aurait voulu crier le nom de son maître, l'appeler au moins, mais l'air autour de lui se faisait toujours plus lourd, le plaquant au sol.
La force de l'aura de Maximilian était à présent si forte qu'Asterife se faisait littéralement écraser. Dans une dernière tentative, il rassembla ses dernières forces et...
"MAÎÎÎÎÎÎTRE!!!"
Le cri résonna dans la salle dans une violente vague d'énergie qui fit s'écrouler les bibliothèques de parchemins, les faisans rouler au sol.
L'air dans la pièce devint instantanément plus léger, puis finalement normal à nouveau, les flammes dorées enveloppant le corps de Maximilian avaient disparu.
Tandis qu'il fouillait des souvenirs, Maximilian n'avait pas réalisé qu'il blessait Asterife. Le cri de lutin fut comme un seau d'eau glacée versée sur sa tête et, alors qu'il reprenait ses esprits, il réalisa qu'il avait obtenu une nouvelle aptitude, 'contrôle de l'aura'. Il la maximisa rapidement, déterminé à ne pas laisser un de ses nouveaux partenaires être effrayé par sa simple présence à nouveau.
"C'est fait, merci Asterife. Sans toi ici pour me guider je ne sais pas ce qui aurait pu ce pr..."
C'est seulement quand il regarda autour de lui qu'il se rendit compte des dégâts qu'il avait provoqués. Mais ce n'était pas les parchemins éparpillés ou même la bibliothèque écroulée qui l'avait fait s'interrompre au beau milieu de sa phrase. Ce qui l'avait coupé net était la vue du corps inanimé du lutin au sol.
"Asterife!"
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Visit translator siteThis is the story of an orphan, Lu Shu. He is not any regular orphan, but a metahuman experiencing the changes in himself, his country and the world during the dawn of the magical era. Watch as Lu Shu embarks on a journey to hone his peculiar abilities together with his sister, the adorable and charismatic Lu Xiaoyu. Along the way, they’ll encounter supernatural events, obstacles and even the most powerful people in their country. How will Lu Shu make the best of his abilities and oust his never-ending list of rivals and opponents?
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