《L'Empire de Cendres》CHAPITRE 13 : EROL

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Il faisait déjà presque nuit quand les serviteurs de Sileo achevaient les derniers préparatifs. Appuyé sur la rambarde du premier étage, un verre de jus entre les doigts, Erol surveillait le cheval qui allait le mener à travers les plaines de Trisstiss. Là, il pourrait enfin tenter de mettre la main sur Marian et le ramener sain et sauf. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Freia lui avait donné son accord dans la journée et lui avait même fourni un revolver flambant neuf.

L’archéologue profita ensuite de son insomnie pour vagabonder dans les couloirs du cabaret. Il n’y avait rien d’autre à faire depuis que le couvre-feu avait été instauré en conséquence des dernières émeutes.

Il ne savait pas si Suzanne dormait déjà à cette heure tardive. Il ne l’avait pas revu depuis le soir où elle avait disparu. Il se promit de passer lui dire au revoir le lendemain matin même si son frère lui avait fait comprendre qu’elle travaillait beaucoup avec les livres de sa collection personnelle et son terminal.

Au détour d’un couloir, il croisa de nouveau cette femme à la magnifique chevelure blonde. Celle qu’il avait rencontrée peu avant l’arrivée de Freia et la fuite de Suzanne.

Sa tunique et ses sous-vêtements étaient transparents. Elle lui sourit. Le mauve de son baume à lèvres le laissa sur place, comme foudroyée. D’un geste de la main, elle l’invita à le rejoindre dans une salle d’où provenaient lumières et musique.

Il n’entama pas tout de suite la conversation préférant profiter du moment. La mélodie était douce, mais rythmée. Curieusement, elle copiait les battements de son cœur. Les vapeurs d’encens firent tourner la tête de l’archéologue ou bien était-ce le corps de la jeune femme entre ses mains.

« Ravie de voir que notre danse peut faire disparaître le voile de tristesse qui recouvrait vos yeux », lança-t-elle entre deux notes de musique.

Elle le fixa puis sourit.

« Besoin d’un verre ?

— Plutôt dix, enchérit Erol en jetant dans la foule les dernières gouttes de son jus.

— Cela va de soi », plaisanta-t-elle en prenant la direction du bar.

Elle le tenait par la main. Il se laissa guider.

Le barman connaissait Erol et ils purent boire à l’œil pendant le reste de la soirée. Chaque nouveau verre était ponctué d’une danse. Au milieu de la nuit, il ignorait toujours son nom.

« Mais qui êtes-vous donc ? » finit-il par demander quand minuit sonna enfin.

Ils étaient désormais allongés sur un banc de l’atrium.

« On s’en fiche. On danse ?

— Une dernière, car je commence à fatiguer. Je pars à l’aube quand les émeutiers auront cessé de flamber leurs bicoques… la stoppa Erol.

— Je ne parlais pas de cette chorégraphie. »

Montant les escaliers quatre à quatre, ils prirent la direction des appartements de l’archéologue. Puis, ils se jetèrent sur le lit.

Elle était allongée sur le dos. Sa respiration haletante faisait gonfler sa poitrine. Lui laissant sa chemise à manches longues, elle l’aida à enlever son pantalon. Sa ceinture traversa la pièce pour aller briser un vase un peu plus loin.

Erol était si alcoolisé qu’il se demanda l’espace d’une demi-seconde ce que sa partenaire pouvait bien faire avec un couteau. Lorsqu’il se ficha dans le haut de son épaule, l’adrénaline lui rendit la raison.

Il jura en bondissant hors du lit, bousculant la jeune femme qui riait, les mains sur le visage. Elle était maintenant assise sur le matelas, les jambes en tailleur.

Erol se maudit d’avoir été si stupide et se jeta sur son épée. L’alcool faussait les distances et il fut plaqué au sol avant d’avoir parcouru la moitié de la pièce. Non sans effort, il esquiva plusieurs nouveaux coups de lame. Cette dernière tailladait le bois comme du beurre. Puis, d’un coup de pied, il projeta l’assassin contre la table basse qui se brisa net.

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« Êtes-vous donc faites d’acier, Fräulein ?

— En partie. »

Elle cracha du sang.

« Qui t’envoie ? »

Il lorgna en direction de son épée. La tueuse suivit son regard.

« Je serai presque tentée de te laisser la prendre. Voir si tu t’en sers mieux que celle que tu as entre les jambes.

— Vu tout le boucan que nous faisons, je ne serai pas étonné que des hommes de Sileo fassent irruption avant que cette discussion ne se termine. »

Hélas, aucun serviteur ne vint. Erol était seul face à son adversaire.

« C’est à croire que tous les gardes de cette cité sont sourds comme des pots, fulmina-t-il en repensant à l’Université.

— Ou trop occupés avec ce qu’il se passe dehors. »

Par la fenêtre Erol put voir un incendie se déclarer près des remparts. Puis, une explosion illumina la nuit du côté du Grand Dôme. Ce soir, l’émeute tournait à la révolution.

Les yeux de l’archéologue se posèrent de nouveau furtivement vers son épée et feint une nouvelle tentative pour la récupérer. Son assaillante tomba dans le panneau et il bondit en direction de la porte. Malheureusement, le poignard siffla et vint se coincer dans le goupillon, scellant la pièce. Le coup était admirable de précision. Erol entreprit à plusieurs reprises d’ouvrir le battant, mais sans succès.

« Je me demande si la fille me donnera autant de fil à retorde.

— Et comment vas-tu faire sans ton petit surin ? »

L’assassin porta la main à sa mâchoire. D’un déclic elle la déboîta pour saisir quelque chose sous sa langue. De sa gorge, le cyborg sortit alors une nouvelle lame.

« C’est… parfaitement écœurant, fit remarquer Erol. Ne recommence plus jamais ça.

— Difficile d’apparaître menaçant quand on ne porte plus qu’une chemise en laissant le reste aux courants d’air, lança-t-elle. Sainte Maev veut la fille vivante. Toi, le Juge a dit que tu serais plus difficile à ramener, même ligoté. »

Sans plus attendre, elle se jeta sur lui, le sabre en avant. Erol para du mieux qu’il put. L’impact le déstabilisa et il trébucha sur la commode où se tenait une panière de fruit en métal. Il recula ensuite jusqu’à la terrasse. Là contre le muret de pierre, il toisait son adversaire du regard.

Soucieuse d’accomplir sa mission, la jeune femme à la chevelure blonde bondit, écartant d’un coup de pied les fauteuils que l’archéologue aurait eu du mal à bouger à deux mains. Elle frappa et le pilleur de tombe glissa, l’entraînant avec lui par les cheveux.

Suzanne, toujours sur l’ordinateur, ne dormait pas, mais avait vu deux corps à demi nus criblés d’échardes fracasser le toit de sa chambre.

Parmi eux, il y avait Erol. Le visage en sang, il grimaçait. L’archéologue ouvrit enfin les yeux après s’être redressé parmi les gravats.

« Suzanne !

— Erol, qu’est-ce que tu fais ? »

L’archéologue ne répondit pas tout de suite. Il chercha parmi les décombres, mais le nuage de poussière lui brûlait les yeux. La dépouille de l’assassin apparu au dernier moment. Une poutre lui perforait les entrailles, mais elle bougeait encore. D’un coup de poing ganté, il lui détacha la tête du corps. Celle-ci pendait désormais par quelques derniers câbles multicolores et une durite sanguinolente.

Il l’avait échappé belle. Dorénavant face à Suzanne, il se rendit soudain compte qu’il ne portait toujours que sa chemise. Le sentiment de honte qui s’emparait de l’archéologue fut interrompu par un sifflement aigu puis le fracas d’un projectile qui s’empala sur un terminal qui reposait sur le lit.

Pulvérisant les stores de bois, un nouveau carreau d’arbalète était venu se planter à quelques pouces de sa tête.

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Derrière eux, sur le toit du bâtiment en face, deux hommes bien en vue tirèrent leur épée au clair tandis qu’un troisième tentait de réarmer une curieuse baliste bricolée.

« Erol ! cria-t-elle alors que l’archéologue saisissait l’un des voiles du lit à baldaquin pour se couvrir du mieux qu’il pouvait.

— Me feriez-vous l’honneur ? » sourit-il en désignant la porte d’entrée.

Sur son épaule, le tissu blanc se gorgea de sang. Il avait finalement été touché lors du précédent combat.

Puis, il la guida à travers le dédale d’escaliers jusqu’à rejoindre sa chambre. Là un nouveau projectile fusa et passa à quelques centimètres du visage de la jeune femme qui s’empressa de le rejoindre.

« Tu es fou ! Pourquoi remontes-tu là-haut ?

— Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, je suis nu comme un ver et déambuler en robe de mariée à travers la cité, de nuit qui plus est, ne fait pas partie de mes plans. »

Lorsqu’il pénétra seul dans sa chambre, leurs assaillants semblaient avoir quitté le toit. Il revêtit rapidement son pantalon puis attacha son fourreau et son holster. Son chapeau de nouveau vissé sur le crâne, il inspecta finalement le trou par lequel il avait chuté.

« Qui était cette femme, Erol ? demanda Suzanne qui l’avait rejoint sur la terrasse.

— Un mauvais coup, répondit-il plein d’ambiguïté. Ce cyborg, c’est toi qu’il ou qu’elle voulait. Et en vie…

— Cyborg ? C’est une technomancienne ?

— Non, je ne pense pas. Juste un pantin.

— L’Inquisition ?

— Bingo ! répliqua-t-il. Tu sais te servir d’un revolver ? »

Il lui tendit alors l’arme.

« Oui. Enfin, j’imagine. »

Un nouveau carreau d’arbalète vint se planter près de sa joue. Sans leur laisser le temps de respirer, ce fut rapidement une pluie de projectiles qui tomba sur eux.

Profitant d’une accalmie, ils s’engouffrèrent hors des appartements et dévalèrent de nouveau les escaliers. Furieux, Erol enfonça la porte pour atterrir sur la balustrade donnant sur la cour intérieure de l’établissement.

Tout en bas de l’atrium, le carillon de la porte d’entrée sonna et l’un des domestiques s’empressa d’aller ouvrir la poterne.

« Non ! Attendez ! » hurla Suzanne tandis qu’Erol la retint par l’épaule.

Trop tard cependant. Le mal était déjà fait. À peine le vieil homme boiteux avait-il soulevé la lourde barre de fer, qu’une quinzaine d’individus firent irruption. Le premier enfonça la lame de son épée à travers le visage de l’infortuné serviteur dégageant ainsi le passage à un nouvel assassin armé d’un fusil.

Prise cette fois-ci pour cible, Suzanne se mit à couvert entendant siffler une balle au-dessus de sa tête.

« Je pensais qu’ils me voulaient en vie ! » hurla-t-elle à Erol qui haussa ses épaules, incrédule.

Des cris résonnèrent dans la bâtisse tandis que les domestiques et les invités fuyaient dans tous les sens. Les assaillants usèrent de violence pour se frayer un chemin par les escaliers n’hésitant pas à pourfendre un pauvre garçon d’écurie qui leur barra la route.

Envoyant son corps par-dessus la rampe, un assassin monta lourdement les ultimes marches pour finalement se retrouver nez à nez avec Sileo qui avait fait irruption devant eux. Celui-ci le saisit à la gorge de son bras gauche, lui arrachant la langue et la pomme d’Adam. Se retournant ensuite vers la jeune femme, il lui hurla de fuir avec Erol dans la direction opposée.

« Il faut que nous allions aider Sileo ! » cria Suzanne.

D’un impressionnant coup de poing, le tenancier broyait maintenant le meurtrier contre le mur en brique.

De leur côté les serviteurs de l’Antre de Bacchus avaient pris les armes. À leurs côtés se battaient les clients les moins fréquentables, armés et améliorés jusqu’aux dents. L’assaut tournait à la boucherie.

« Je pense plutôt que tu devrais te mettre à l’abri ! »

De l’escalier surgissent les hommes qui les avaient précédemment ciblés depuis le toit de l’immeuble adjacent. Surpris de se retrouver en face d’Erol, le premier abattit son arbalète de bois et de fer par réflexe, mais manqua de peu son objectif.

Sileo intervint et réduisit en pièces les assaillants. Le tenancier échangea ensuite un regard avec Erol. Titubant, ce dernier était très mal en point.

« Tu as des capsules ? demanda-t-il.

— Non. Toi ?

— Dans ma poche droite. Je vais en prendre une. Emporte le reste. »

Erol fouilla dans les vêtements de son frère pendant que celui-ci arrachait l’un des barreaux d’acier du balcon pour s’en faire une arme. Il y dénicha de petites billes grises de la taille d’une groseille qu’il partagea avec Sileo. Ce dernier la croqua et fit gonfler ses muscles bioniques.

L’archéologue rangeait la drogue de combat dans son pantalon quand, pourfendant l’air, un carreau effleura le cou de son frère.

Erol lâcha un juron alors que le capitaine des gardes fit irruption à travers la grande porte. Il était accompagné d’une cohorte de soldats qui s’empressèrent de porter assistance aux défenseurs.

« Hâtez-vous de quitter les lieux, Erol. Il y a des tireurs embusqués sur toutes les charpentes du quartier. J’ai bien peur d’avoir guidé mes hommes dans un guêpier ! » cria le capitaine sur son autruche.

Déjà, le pilleur de tombe voyait des ombres se mettre en place sur les toits du bâtiment. Cinq nouveaux assassins faisaient irruption des cuisines.

« Tu viens avec nous, mon frère ? demanda Erol.

— Par les cieux Erol, tu ne ressembles à rien. »

Les deux s’échangèrent un sourire. Il était cependant vrai que l’archéologue tenait à peine debout. Son épaule n’était pas belle à voir.

« Jamais je ne quitterai cet établissement, reprit Sileo. Et puis ceux-là c’est après vous qu’ils en ont, serais-tu assez aimable de les mener ailleurs ? »

Les carreaux et les balles sifflèrent. Les soldats de la garde répondirent à l’assaut, mais beaucoup étaient déjà tombés.

« Tu as maintenant une excuse pour emmener la demoiselle en Trisstiss ! Retrouve Marian et revenez si jamais la situation se sera calmée ici ! »

Sileo avait raison. Une attaque de cette envergure ne présageait rien de bon. Rester dans la cité serait du suicide pour lui. Et Suzanne tomberait entre les mains de l’Inquisition dont il ignorait l’objectif la concernant.

« Au revoir, Sileo, merci pour tout, conclut Erol.

— Merci, Sileo, », reprit Suzanne avant de se frayer un passage à travers l’atrium où l’Inquisition avait reçu des renforts au moyen de nouveaux mercenaires.

Face à ce danger, Erol tendit l’arme à feu à Suzanne pendant qu’il leur taillait un chemin au fil de l’épée. Malheureusement, aux portes de l’écurie, six hommes d’armes firent irruption de leur cachette pour leur barrer la route. Derrière eux, un colosse à l’armure de fer vociféra des ordres qui résonnèrent dans son casque, exigeant de les mettre à mort.

Un coup de feu retentit. La tête de l’individu à la cuirasse explosa subitement couvrant la salle de sang et de cervelle. Les oreilles de l’archéologue sifflèrent et il devint sourd. Dans les mains de Suzanne, le revolver était encore fumant.

Effrayés par ce qu’il venait de voir, les vauriens prirent aussitôt la fuite avant d’être mis en joue par Suzanne. Mais celle-ci ne tira plus.

« Suzanne ! Tu… aurais… pu me… m’avertir ! vociféra l’archéologue en essayant de retrouver son ouïe.

— Erol ! Les montures ! »

L’archéologue scruta les box quand la jeune femme lui montra enfin du doigt. Leurs occupants, chevaux, bœufs et autruches avaient tous été tués afin de prévenir toute tentative d’évasion.

Plus vive d’esprit que lui, Suzanne saisit la plaque d’égout la plus proche. Erol l’aida et l’invita ensuite à descendre dans les ténèbres. Une fois la plaque remise en position ils étaient maintenant sains et saufs. Néanmoins, à défaut de trouver d’autres destriers, contraints de quitter la cité à pied et à l’aveugle. Heureusement, Suzanne avait une solution pour pallier à ce problème.

« Depuis quand tu vois dans le noir ? s’étonna Erol, les mains sur les hanches de sa guide.

Il riait de la situation. Aveugle, le voilà impuissant dans ses propres souterrains qu’il se vantait de connaître comme sa poche.

« Mon implant neuronal s’est réactivé.

— Et ?

— Et alors j’ai un système de guidage. Les égouts de la ville n’ont pas trop changé et leurs plans sont toujours accessibles.

— On t’a déjà dit que tu étais incroyable ? »

Dans le noir, il jura de l’avoir vu sourire.

Ils aboutirent après quelques minutes de marche dans un labyrinthe de salles voûtées dédiées à la culture de champignons. L’odeur de moisissure et de purin était des plus désagréable et les deux fuyards furent dans l’obligation de se masquer les voies respiratoires.

Une rivière souterraine d’immondices les mena aux limites de la cité. Cette dernière était marquée d’une plaque en pierre et du cadavre trapu d’un contrebandier empalé sur un pic à la lumière d’une bouche d’égout. L’œil unique, pas encore dévoré par la vermine, trahissait Ricine.

« Tiens donc ! Je connaissais cette belle prunelle, s’exclama Erol. Peu fréquentable. »

Suzanne dévisagea le visage émacié du corps.

« Moi aussi. Elle avait failli me renverser à cheval… »

Ils marquèrent alors une pause au pied du gibet de fortune. De l’interstice parvenaient les clameurs des émeutiers.

« Quel est le plan maintenant ? » chuchota-t-elle de peur d’attirer l’attention des passants.

Erol toussa du sang. De tout son cœur, il espérait que les pilules de Sileo feraient effet.

« La révolution va tourner à la guerre civile. La cité n’est plus sûre. Toi et moi allons chercher Marian en Trisstiss, lui expliqua Erol.

— Ensemble ? s’étonna la jeune femme.

— Avec ta vision nocturne et ton habileté au tir… tu seras loin d’être un fardeau de toute façon. »

D’un geste du menton, il désigna le revolver qu’elle tenait toujours dans sa main.

« Et comment allons-nous nous rendre en Trisstiss ? À dos d’autruche ? » demanda-t-elle en lui tendant l’arme ancrée entre ses doigts.

Il sentit une pointe d’ironie dans sa voix.

« Tu as une dent contre les autruches ? s’enquit-il.

— Non, enfin… » hésita-t-elle avant de clore le sujet.

Il n’insista pas.

« Nous trouverons de quoi nous dépanner dans l’enceinte de la faculté. Nous sommes bientôt en dessous. »

Erol esquissa un sourire. Il pensait à ce plan depuis des années.

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